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jeudi, 23 octobre 2014

Détail

 

(En marge de l'inventaire de la Librairie de Jean de Berry au château de Mehun-sur-Yèvre, en 1416.)

 

 

 

 

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Étienne Bobillet et Paul Mosselmann (actif dès 1441 - mort en 1467),
continuateurs de Jean de Cambrai et de son atelier, 
Pleurant, élément du cortège de funérailles
figurant au soubassement du tombeau de Jean de Berry à la Sainte-Chapelle de Bourges,

au Louvre,
photographie de ce jour même.

 

 

 

Autoportrait entre deux pleurants de Jean de France

 

(En marge de l'inventaire de la Librairie de Jean de Berry au château de Mehun-sur-Yèvre, en 1416.)

 

 

 

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Étienne Bobillet et Paul Mosselmann (actif dès 1441 - mort en 1467),
continuateurs de Jean de Cambrai et de son atelier,
Deux pleurants, éléments du cortège de funérailles
figurant au soubassement du tombeau de Jean de Berry à la Sainte-Chapelle de Bourges,

au Louvre,
photographie de ce jour même.

 

 

 

Fragment

 

(En marge de l'inventaire de la Librairie de Jean de Berry au château de Mehun-sur-Yèvre, en 1416.)

 

 

 

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Atelier de André Beauneveu, Tête d'apôtre, pierre (fin du XIVe s.),
fragment d'une statue de la chapelle du château de Mehun-sur-Yèvre,
au Louvre,
photographie de ce jour même.

 

 

 

Le château et le temps

 

(En marge de l'inventaire de la Librairie de Jean de Berry au château de Mehun-sur-Yèvre, en 1416.)

 

 

 

 

L'ami des châteaux connaît la merveilleuse miniature des frères Limbourg contenue dans les Très Riches Heures du duc de Berry, et, s'il est allé sur les lieux, ce qui reste du château de Mehun-sur-Yèvre, ruines à la fois belles et désolantes... J'ai trouvé deux images plus rares de l'édifice que conçut l'architecte Guy de Dammartin, et dont parle Françoise Autrand dans son ouvrage Jean de Berry, L'art et le pouvoir, paru en 2000 aux éditions Fayard, hélas sans détailler ses sources.

 

La première de ces images, si c'est bien elle que je reproduis ci-dessous, est une miniature de 1465 (d'après Françoise Autrand), contenue dans un livre que je ne suis pas parvenu à identifier. On y voit le château, toujours intact, cette fois sous l'angle ouest :

 

 

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(Source. Cette image est décrite comme une tapisserie sur le site,
mais cela me semble bien étrange...)

 

 

La seconde est un dessin, daté de 1737, d'un certain Jean Pe[r??], dont je ne suis pas parvenu à lire le nom exact sur la reproduction. Le dessin prouve déjà la négligence des hommes à l'encontre de cette merveille : même si le château a belle allure encore, ses tours sont en partie ruinées, ses flèches effondrées, à la suite d'un incendie qui se déclencha au XVIe siècle, et sa base est comblée de terre. Le château fut ensuite utilisé, jusqu'au début du XIXe siècle, comme une carrière de pierres...

 

 

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(Source)

 

 

Au début du XIXe siècle, le château est déjà comme nous le connaissons, ainsi que le montre cette aquarelle.

 

Je serai, naturellement, heureux qu'un Lecteur de passage m'apporte ses lumières en ce qui concerne les points obscurs de ce billet !

 

 

 

mercredi, 22 octobre 2014

L'œil de la Muzelle

 

 

 

 

 

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À gauche, la Muzelle, et, à droite, l'Aiguille de Vénosc,
vues du chemin des Alpes, des Deux-Alpes à Vénosc, en Isère,

photographie : juillet 2014.

 

 

 

mardi, 21 octobre 2014

Deux images pour un chemin dans la brume

 

 

 

 

 

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Sur le chemin des Alpes, des Deux-Alpes à Vénosc, en Isère,
photographies : juillet 2014.

 

 

 

lundi, 20 octobre 2014

Paysage caligineux

  

 

 

 

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Des Deux-Alpes à Vénosc, sur le chemin des Alpes, en Isère,
photographie : juillet 2014.

 

 

 

La Librairie de Jean, duc de Berry, au château de Mehun-sur-Yèvre, en 1416 (11)

 

 

 

 

Introduction.

 

 

 

« 23. Un Livre des trois Maries et de leur sainte lignée, escript en françois de lettre de court ; et au commencement historié d’elles et de leurs maris ; couvert de cuir vermeil empraint, et fermant à iiij [quatre] fermoers de cuivre sur cuir._10 liv. »

 

Je ne suis sûr, ici, de rien, mais peut-être s’agit-il du long poème en 35 000 vers français octosyllabiques (!), Histoire des Trois Maries, qu’écrivit vers 1357 Jean Fillon, dit Jean de Venette, près de Compiègne (vers 1307-après 1368), moine carme parisien, chroniqueur et peut-être le second continuateur de la Chronique latine de Guillaume de Nangis (vers 1250-1300).

Je déduis d’après le titre de l’ouvrage que Jean de Venette raconte l’histoire de Marie mère de Jésus, celle de Marie mère de saint Jacques le Mineur (mariée à Clopas selon certaines sources), et de Marie Salomé, femme de Zébédée. Il me faudrait lire les 35 000 vers pour en être certain, mais…

 

 

(à suivre.)

 

 

dimanche, 19 octobre 2014

Les coussièges

 

 

 

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Au château de la Rochepot (XIIIe-XVe-XIXe s.), en Bourgogne,
photographie : juillet 2014.

 

 

 

 

Sur la passerelle

 

 

 

 

 

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Au château de la Rochepot (XIIIe-XVe-XIXe s.), en Bourgogne,
photographie : juillet 2014.

 

 

 

samedi, 18 octobre 2014

Les rubis d'un prince aux fleurs de lys

 

 

 

 

Le diamant n'était pas, contrairement à nos jours, considéré aux XIVe et XVe siècles comme la pierre la plus précieuse : c'était le rubis, pierre plus estimée, plus rare, plus belle aux yeux des hommes d'alors qui aimaient les couleurs vives, voire éclatantes. Jean de Berry était connu pour aimer, avec une passion qu'on lui reprocha, les pierreries au point d'y engouffrer des sommes folles. Sa collection de joyaux était d'une grande qualité : il donna lui-même un nom à certains de ses plus beaux rubis. C'était là leur conférer un nom propre, comme à des animaux domestiques particulièrement aimés... On connaît quelques uns de ces noms : la Caille, la Poule, la Fossette, l'Oreille, la Montagne et la Rue, sans oublier le Cœur de France, un rubis que lui légua en 1404 son frère Philippe le Hardi, ni le Roi des rubis, un joyau que lui offrit, en juillet 1413, son neveu Jean sans Peur.

 

 

 

 

10:22 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Tags : frédéric tison, note, jean de berry, rubis, nom | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

La Rochepot

 

 

 

 

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Au château de la Rochepot (XIIIe-XVe-XIXe s.), en Bourgogne,
photographie : juillet 2014.

 

 

 

 

vendredi, 17 octobre 2014

Vers le château

 

 

 

 

 

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Au château de la Rochepot (XIIIe-XVe-XIXe s.), en Bourgogne,
photographie : juillet 2014.

 

 

 

jeudi, 16 octobre 2014

Mousses ᅳ ou L'ombre des arbres

 

 

 

 

 

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Remparts de l'ancien château de la Rochepot (XIe s., détruit), en Bourgogne,
photographie : juillet 2014.

 

 

 

 

La Librairie de Jean, duc de Berry, au château de Mehun-sur-Yèvre, en 1416 (10)

 

 

 

Introduction.

 

 

 

« 20. Un petit livre de la Passion Notre Seigneur, couvert de cuir rouge empraint, fermant à deux fermoers de laiton ; et a escript au commencement du second fueillet dudit livre : Pauvre appelle ; lequel livre Mons. acheta d’un libraire de Paris pour le prix de vj [6] escus d’or._77 s. 6 d. [deniers] »

 

Sous Charles VI, en sus de la livre (parisis et tournois), du sou et du denier (cf. l’introduction), la monnaie s’exprimait en écu. Créé le 11 mars 1385, l’« écu à la couronne » correspondait à 3,95 grammes d’or.

 

 

« 21. Un petit livre en françois, appelé le Livre d’Annonciacion, historié au commencement d’un duc haut en une chayère, et d’un docteur qui lui présente un livre [la miniature représentait le grand seigneur, assis dans une chaire, auquel un lettré, maître, universitaire ou érudit, présentait un livre] ; couvert d’un veluyau vermeil doublé de cendal [tissu de soie dont l’apparence est celle du taffetas, souvent teint en rouge, employé d'ordinaire à doubler les vêtements d'étoffes plus précieuses, à élaborer des tentures ou des bannières, etc.], fermant à deux fermoers d’or esmailliés aux armes de Mons.  et tixus de soye, et au bous deux gros boutons de perles, et en la pippe a deux perles._27 liv. 10 s. »

 

 

« 22. Un Livre des miracles Notre Dame, escript en françois de lettre de fourme et noté en aucuns lieux [avec des notations musicales en quelques endroits] ; et au commencement du second fueillet a escript : Comment que ; et est couvert de veluyau violet viel [d'un vieux velours de couleur violette] doublé de tiercelin vermeil, et fermant à deux fermoers d’argent doré esmailliés des armes de France, lequel mondit seigneur a eu du Roi._30 liv. »

 

Hiver de Beauvoir indique que ce livre contient les Miracles de la Vierge, ouvrage composé par le moine Hugues de Farsy, religieux de Saint-Jean-des-Vignes, à Soissons, et traduit du latin en vers français par Gautier de Coinsy, moine de Saint-Médard, à Soissons également.

Hugues de Farsy vécut au XIIe siècle, Gautier de Coinsy, au XIIIe siècle.

Je me souviens de Saint-Jean-des-Vignes, à Soissons : mon Lecteur peut en trouver ici (s’il veut bien m’excuser pour les hideuses publicités que je ne parviens pas à effacer de mon ancien blogue…) une image qui m'est souvenir (la troisième du petit billet).

 

 (à suivre.)